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Les velléitaires

Antoine Blondin fut-il un écrivain mineur ? Oui, si l’on observe qu’il n’étouffe pas sous les commentaires universitaires ; non, si l’on choisit de considérer l’immensité de son talent, et l’affection que lui portent ses lecteurs.

Blondin est un romancier qu’on a le tort de présenter comme secondaire – ou démodé, ce qui est pire –, sans doute à cause des modèles « peu recommandables » qu’il s’était choisis (au hasard, Marcel Aymé et Paul Morand). Mais ce qu’il y a de peu recommandable, aussi, c’est la confusion entre son positionnement politique, qu’on est en droit de contester, et sa valeur littéraire, qui semble assez incontestable. Il y a fort heureusement des maisons d’édition qui entreprennent de corriger le tir, et empêchent que des auteurs oubliés ou peu en vogue comme Blondin tombent pour jamais en déshére...

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