Blondin est un romancier qu’on a le tort de présenter comme secondaire – ou démodé, ce qui est pire –, sans doute à cause des modèles « peu recommandables » qu’il s’était choisis (au hasard, Marcel Aymé et Paul Morand). Mais ce qu’il y a de peu recommandable, aussi, c’est la confusion entre son positionnement politique, qu’on est en droit de contester, et sa valeur littéraire, qui semble assez incontestable. Il y a fort heureusement des maisons d’édition qui entreprennent de corriger le tir, et empêchent que des auteurs oubliés ou peu en vogue comme Blondin tombent pour jamais en déshére...
Les velléitaires
Article publié dans le n°1153 (16 juin 2016) de Quinzaines
Les enfants du Bon Dieu
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)