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Alors qu'il avait déjà critiqué dans les années quatre-vingt le relativisme propre à un large pan de la philosophie française contemporaine, et le goût prononcé de celle-ci pour la virtuosité rhétorique au détriment des questions relatives à la logique et à la philosophie de la connaissance, Jacques Bouveresse revient dans ce livre aux problèmes que pose d'après lui l'interprétation par Foucault des écrits de Nietzsche sur la vérité.
Jacques Bouveresse
Nietzsche contre Foucault : sur la vérité, la connaissance et le pouvoir
(Agone)

Ce que Bouveresse reproche à Foucault, c'est de lire Nietzsche à contresens, en lui imputant l'idée que la vérité ne constituerait qu'une forme déguisée de pouvoir. Avec comme conséquence fâcheuse de ne plus traiter du problème de la vérité en termes épistémologiques, et de le réduire finalement à un questionnement sur les conditions historiques et sociales de la production de la vérité, ou, pour reprendre les termes exacts employés par Bouveresse, de la connaissance de la vérité. Il faut préciser qu'il ne s'agit nullement pour Bouveresse de dresser un réquisitoire a priori contre la pen...

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