Le Nénuphar et l’Araignée parle de phobies et d’angoisses : l’hypocondrie, l’arachnophobie, la peur de l’avion, etc. Et le nénuphar ? C’est là que la littérature pointe le nez : comment ne pas se souvenir du nénuphar qui envahit le poumon de Chloé dans L’Écume des jours de Boris Vian ? La littérature et la vie sont inséparables : l’hypocondriaque se crée une fiction de maladie, l’arachnophobe est un avatar du mari jaloux, l’adolescente entretient le mythe d’une prophétique date de mort, les occasions ratées renvoient à la fable de La Fontaine
Tant de morts possibles
Article publié dans le n°1132 (16 juil. 2015) de Quinzaines
Le nénuphar et l'araignée
(Les Allusifs)
Requin
(P.O.L.)
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)