La pièce enjambe un demi-siècle, avec l’accolement de l’envoi initial et d’un préambule qui marque le repentir d’un peintre des tourments du sexe. C’est aussi une somme, bien maîtrisée dans le spectacle, avec ses rappels en filigrane d’autres fragments de l’œuvre. La genèse de La Maison et le Zoo sort des sentiers battus, à l’image même du message contenu, un mixte de domesticité et d’animalité. Tout commence à New York, en 1958 : Albee écrit rapidement Zoo Story, sur la table branlante de sa cuisine du 238 West Fourth Street, à la veille de ses trente ans, un brûl...
Trois personnages en quête de sexe
Article publié dans le n°1131 (01 juil. 2015) de Quinzaines
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