Sur le même sujet

A lire aussi

Un humaniste américain

Que nous restera-t-il ? Que nous restera-t-il quand, tel le voyageur venu d’une terre antique dont nous parle Shelley, l’Amérique triomphante ne sera plus pour nous qu’une figure échouée dans les sables du temps ? Le regard de l’artiste. Le regard d’un Arthur Miller, par exemple, qui par l’intermédiaire de Joe Keller, d’Eddie Carbone ou de Willy Loman, cet autre voyageur, dissèque une société pour retrouver les causes d’une mort annoncée. Avec "Ce que je sais d’Arthur Miller", Liliane Kerjan brosse le portrait de l’un des plus grands auteurs de théâtre du XXe siècle. Passionnant.
Liliane Kerjan
Ce que je sais d'Arthur Miller

Les personnages d’Arthur Miller sont des gens ordinaires, des gens « normaux », pour reprendre un adjectif dont l’actualité de ces dernières semaines souligne toute l’ambiguïté. Comme l’écrit Liliane Kerjan dans la biographie qu’elle consacre au tragédien américain, ces personnages portent « une indignation qui court de Salem à Vichy », et que leur géniteur a promenée de New York à Pékin, à Londres ou à Paris. Indignation, donc… À nouveau, le terme nous ramène à l’actualité la plus récente, preuve s’il en est que Miller, ou plutôt l’œuvre qu’il nous lègue, résiste au passage du temps.

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine

Vous aimerez aussi