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Un redoutable gêneur : Péguy

« Car il sera longtemps encore, Dieu merci !, un redoutable gêneur. » C'est Louis Gillet (historien d'art et historien de la littérature) qui parle ainsi de Charles Péguy dans une lettre à Romain Rolland, le 14 septembre 1942. Gêneur, contradictoire, contrariant, Péguy n'a cessé de l'être : en socialisme, en religion, et comme poète. Son grand oeuvre poétique, véritable transmutation du verbe, Eve, paraît en décembre 1913. En avril de la même année, c'était Alcools d'Apollinaire. Deux modernités : celle de l'élan et de l'adhésion chez Apollinaire (« Hommes de l'avenir, souvenez-vous de moi), celle de la contrariété chez Péguy (« Vous n'avez plus connu ce climat de la grâce »).
Charles Péguy
Œuvres poétiques et dramatiques

Il restait à faire pour la poésie de Péguy ce que Robert Burac, dans un véritable « travail de bénédictin », selon ses propres termes, avait fait pour l’œuvre en prose à la fin du siècle dernier (Œuvres en prose complètes, trois tomes de la Pléiade). Jusqu’ici, nous ne disposions que des Œuvres poétiques complètes (1941,1957 et 1975 pour une édition revue et augmentée), avec un beau texte de préface (et d’amitié) écrit par François Porché (1941). L’édition d’aujourd’hui replace les choses sous un autre angle. Son intitulé (Œuvres poétiques et dramatiques

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