Sur le même sujet

L’art d’Alexandre Grine

Les années passent, la magie d’Alexandre Grine (1880-1932) joue toujours ; c’est bon signe : Grine ne partira pas avec les denrées périssables des rentrées littéraires. Il peut attendre. Aucun risque. Mais le lecteur, s’il ne l’a déjà fait, doit se rendre à lui sans tarder.
Alexandre Grine
L’attrapeur de rats

L’Attrapeur de rats paraît en 1924 à Petrograd, devenue la même année Leningrad. La ville de la Révolution. Mais c’est à Moscou que celle-ci est fixée comme un papillon mort dans un cadre, tandis qu’une vie littéraire printanière s’épanouit à la faveur de la Nouvelle politique économique (NEP). Alexandre Grine (membre du SR depuis 1902, engagé dans l’Armée rouge en 1919) est révolutionnaire, et dans une révolution c’est bien le problème : le pouvoir issu d’elle ne l’entend pas de la même oreille. Avec les années trente, la Révolution muselée se retire sans promesse de retou...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine

Vous aimerez aussi