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Le dernier roman de Sylvie Germain met en scène, comme souvent, des personnages meurtris par l’existence : une famille recomposée de l’après-guerre, dont les liens se distendent et se resserrent au fil des deuils et des drames. Quarante-neuf « petites scènes capitales » pour capturer l’essentiel, qui se confond parfois avec le presque rien, écrites dans une langue très sensorielle.
Sylvie Germain
Petites scènes capitales

Tout commence dans l’enfance d’une petite fille qui grandit sans mère ; ce qui la berce avant de s’endormir, ce sont des cris d’oiseaux venus de la ménagerie voisine. Sa famille s’agrandit avec l’arrivée d’une belle-mère, de trois demi-sœurs et d’un demi-frère. Elle trouve du réconfort chez sa grand-mère maternelle, mais celle-ci meurt, provoquant la révolte de l’enfant : « “Ta grand-mère est partie au ciel.” Au ciel ? Quelle idiotie ! Mais elle est couchée dans sa chambre, Nati, allongée sur le lit, elle ne s’est pas envolée par la fenêtre, et puis, le boniment “...

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