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Un Tchèque au pays des cerisiers en fleur : Joe Hloucha et le Japon

Josef Hloucha (1881-1957), de son nom d’auteur Joe Hloucha, peut être considéré comme le premier grand japonologue tchèque. Toutefois, s’il fut un passeur de la culture japonaise, qu’il diffusa en Europe centrale à travers ses activités de traducteur et de collectionneur d’art, il se révéla aussi et avant tout un écrivain de qualité. Loin de se réduire à la simple documentation ethnographique, ses récits possèdent, comme ceux de Pierre Loti auquel il fait fréquemment allusion, une valeur littéraire importante. Quelle vision du Japon ce Tchèque ayant vécu à la charnière de deux siècles contribua-t-il à répandre ? Et en quoi consiste l’originalité de sa « poétique japonaise » ?

L’Extrême-Orient était assurément en vogue à la fin du XIXe siècle. En témoigne, entre autres, le succès que Pierre Loti rencontra avec son roman Madame Chrysanthème (1888), qui eut un écho considérable et fut notamment adapté à l’opéra. On a pu critiquer l’« exotisme » de Loti (négligeant au passage la profondeur qui se dégage de son œuvre, au-delà de l’aspect superficiel avec lequel il lui arrive fréquemment de traiter l’autre), mais on oublie que c’est justement ce que le public de l’époque recherchait dans ses récits. Il en allait probablement ainsi pour les lecte...

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