Le récit de Romain Rolland est un récit frais. Fraîcheur de la jeunesse de Pierre et Luce, de leur innocence. Il y a quelque chose de Paul et Virginie dans ces deux jeunes gens isolés du monde ; d’ailleurs ici aussi le titre du livre est composé de leurs deux prénoms. Quelque chose de l’enfance. Mais c’est une innocence consciente – consciente du poids de la vie quotidienne chez Luce, consciente de l’horreur incompréhensible de la guerre chez Pierre. Romain Rolland oppose le chant de la nature, des arbres riants et des oiseaux à cette guerre qui détruit tout, qui veut tout....
Le sentiment de vivre
Article publié dans le n°1230 (19 nov. 2020) de Quinzaines
Pierre et Luce
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