François Cheng a touché à de nombreux genres, du roman à l’essai, mais c’est probablement la poésie qui incarne le mieux sa relation à l’écriture. Lui, l’homme aux deux cultures, a interrogé les signes chinois et les signes français, et sut admirablement bien traduire les poètes chinois, dont il a versé dans notre langue les clairs de lune et les lacs nocturnes. De façon plus ample, en lui cohabitent l’Orient et l’Occident, la philosophie taoïste et le christianisme. Une œuvre double, donc, dont les deux directions convergent vers un centre que le poète n’a c...
La poésie de François Cheng
Article publié dans le n°1230 (19 nov. 2020) de Quinzaines
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