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Jan Čep, pèlerin sur la terre

Il y a quelques années, un peu après mon arrivée en République tchèque, j’eus l’occasion de lire un livre de Jan Zatloukal intitulé L’exil de Jan Čep. Un écrivain tchèque en France. Cet ouvrage me captiva. Il traçait un parcours de la vie et de l’œuvre de l’écrivain tchèque Jan Čep (1902-1974) et réunissait en annexe plusieurs de ses nouvelles traduites en français ainsi que des fragments de son autobiographie Ma sœur l’angoisse, publiée de façon posthume.

Ces textes magnifiques, écrits avec une poésie pleine d’humilité et en même temps littéralement visionnaire, ne m’ont plus quitté depuis cette époque. Jan Čep est un auteur qui parle et qui plaît. Je m’en suis rendu compte par la suite lorsque je m’en suis entretenu avec des Tchèques aussi bien qu’avec des Français : tous s’accordent à reconnaître la beauté de ses textes chargés de mélancolie, d’angoisse, de poésie et de profondeur spirituelle. J’aime à ce sujet citer la façon dont le critique tchèque František Xaver Šalda appelait Čep : le chantre de la mort au regard matinal – c’est un...

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