Connaît-on jamais ses parents ? À l’hôpital, face au corps décharné de sa mère, enfin révélé après avoir passé une vie entière drapé sous des voiles, Rym s’interroge. Yamna a-t-elle été heureuse, a-t-elle aimé ses enfants et son mari ? Connaît-on d’ailleurs jamais ses proches ? Alors que ses sœurs défilent au chevet de leur mère, la narratrice se rend compte de la méconnaissance qui règne entre les êtres d’une même famille : « dans ce huis clos avec maman s’écrit le roman de mes sœurs dont je ne connaîtrai jamais qu’une infime partie ». Faut-il pou...
Une mère tunisienne
Article publié dans le n°1157 (12 sept. 2016) de Quinzaines
Le Corps de ma mère
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