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Changer de pays

Suffit-il de changer de pays pour accéder à une vie meilleure et se libérer de son passé ? C’est la question que pose Abdellah Taïa dans son roman Un pays pour mourir. Zahira, Aziz et Allal s’expriment tour à tour à la première personne du singulier ; ils luttent contre la honte et la misère sans jamais sombrer dans le désespoir.
Abdellah Taïa
Un pays pour mourir
(Seuil)

Un pays pour mourir est un roman aussi fiévreux que les monologues qui le constituent. Zahira, prostituée marocaine émigrée en France pour fuir le souvenir de la mort de son père, cherche à convaincre l’homme qu’elle aime de l’épouser. Traumatisée par ce qu’elle a vécu, se répétant en boucle les mots qu’elle n’a pas su prononcer, comme ces « Que veux-tu, mon papa ? De quoi as-tu besoin ? Tu as mal ? Terriblement mal ? Où ? Où ? Dis. Dis-le-moi », elle demeure pourtant optimiste et généreuse avec ses clients, ces « émigrés troisième classe ...

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