« Lorsque j’ai vu ce castor pour la première fois, j’ai eu comme un sentiment de familiarité. » La première phrase du roman de Mohammed Hasan Alwan en est le fil rouge. Ghâleb al-Wajzi, quadragénaire célibataire originaire de Riyad, en Arabie saoudite, fait la connaissance d’un animal qu’il n’a encore jamais vu sur les berges de la rivière Willamette, à Portland. La morphologie et l’attitude du rongeur sont une révélation : Ghâleb en est persuadé, sa famille tient du castor. Il peut alors passer en revue ses relations familiales et ses échecs à la lumière de cett...
Ma famille tient du castor
Article publié dans le n°1124 (16 mars 2015) de Quinzaines
Le castor
(Seuil)
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)