« Comment pourrais-je laisser Naguib Mahfouz ? Comment pourrais-je laisser le Roi Lear seul face à son destin ? Comment ne pas inciter Hamlet à mettre fin à ses tergiversations auxquelles je n’ai jamais adhéré ? Comment pourrais-je interrompre le dialogue avec Raskolnikov, au sujet du châtiment divin et du jugement profane des hommes ? Et qui défendrait ces statuettes de Pouchkine et de Gogol, ces photos de Tchekhov et Hemingway ? Qui protégerait de la destruction les vinyles de Beethoven, de Tchaïkovski et Rachmaninov ? […] Tu sais que derrière moi, dans ce bureau, ce ne so...
Alep, mon amour
Article publié dans le n°1147 (16 mars 2016) de Quinzaines
Le promeneur d'Alep
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