Dieu que le XVIIe siècle est joli ! Et varié ! En sortant des salles surpeuplées de « Vermeer et la peinture de genre » où l’on s’est rassasié d’intérieurs bourgeois, de carrelages bicolores, de meubles cossus, d’un bien-être sûr (tables couvertes de tapis chamarrés, cartes géographiques au mur, épinettes et luths effleurés par des doigts diaphanes), l’exposition voisine est comme un coup de poing à l’estomac. Faces patibulaires, épées promptement tirées et d’où le sang dégoutte, réunions de tavernes où roulent des dés crasseux. Et plutôt que des formats menus, à caler au-dess...
Valentin, ragazzo di vita
Article publié dans le n°1173 (16 mai 2017) de Quinzaines
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