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Virtuose volubilité

So long, Luise, comme les précédents livres de l’auteur, est un exercice de virtuosité foutraque et drolatique. Encore une fois, les débordements d’écriture et d’imagination du roman se laissent assez légèrement corseter par un petit prétexte narratif : une écrivaine très célèbre, parlant à la première personne, rédige une lettre-testament destinée à Luise, la femme avec laquelle elle a passé les cinquante dernières années de son existence.
Céline Minard
So long, Luise

Après avoir disposé de ses biens, narré la manière dont elle a acquis sa gloire littéraire, elle rappelle certains épisodes d’une vie commune riche en aventures, que ce soit dans le monde « réel » (Irlande, France, Suisse…) ou dans des mondes parallèles peuplés de fourmis, elfes, hymantopodes et autres engeances. Le roman, porté par l’hyperbolisme du ton et de l’inventivité langagière, l’adresse vigoureuse à Luise ou au lecteur, se veut le récit d’une vie « de quatre cents coups » passée en voyages, fêtes, hold-up, ébats amoureux, rencontres étranges et création...

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