Les ennemis de l'écrivain et de l'écriture

Cyril Connolly (1903-1974), influent critique et essayiste anglais, fut aussi un écrivain qui, sa vie durant, se demanda s’il pourrait écrire le livre extraordinaire et immortel que tout le monde attendait de lui. À défaut de produire ce chef-d’œuvre, il fut le directeur de Horizon, un magazine littéraire qui maintint vivantes les lettres anglaises pendant les années de guerre, et l’auteur de deux ouvrages qu’on lit toujours aujourd’hui dans le monde anglo-saxon, le très beau petit Tombeau de Palinure (1938), et Ce qu’il faut faire pour ne plus être écrivain (1938 puis 1948), le livre republié aujourd’hui par les éditions des Belles Lettres.
Cyril Connolly
Ce qu'il faut faire pour ne plus être écrivain (Enemies of Fortune)

Le titre anglais, Enemies of Fortune, indique mieux que le titre français ce que Connolly souhaitait faire : réfléchir sur les « ennemis des promesses », c’est-à-dire les obstacles qui se dressent sur le chemin de l’écrivain, l’empêchant de réaliser les promesses qu’il a en lui. C’est là, on vient de le suggérer, un sujet qui le préoccupait personnellement et sans doute la raison pour laquelle il a choisi de diviser son livre en deux parties, l’une critique et l’autre autobiographique. Mais il se consacre également au cours du livre à d’autres tâches. Ainsi ...

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