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Maudit soit Dostoïevski, un titre accrocheur ! Atiq Rahimi verserait-il sa contribution au « choc des cultures » ? Le mot « rencontre » serait plus pertinent. Dans ce roman, en effet, combien de conversations tournent au débat sans que conclure soit toujours possible… Sans compter que le livre constitue, on s’en serait douté, un remarquable hommage au grand romancier russe.
Atiq Rahimi
Maudit soit Dostoïevski
(P.O.L.)

Rahimi se réfère exclusivement à Crime et Châtiment. Dès l’incipit, son personnage, Rassoul, est placé devant la problématique de Raskolnikov : « À peine Rassoul a-t-il levé la hache pour l’abattre sur la tête de la vieille dame que l’histoire de Crime et Châtiment lui traverse l’esprit. » Le jeune homme est désormais aux prises avec son sentiment de culpabilité. Il reste sans voix, hébété, incapable de rien avaler, délirant, s’il ferme les yeux, des cauchemars l’assaillent. Il erre dans sa ville de Kaboul en proie au chaos. Quel est le statut d’un meurtrier co...

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