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Une mise en scène de l'Histoire : le lent retour de Peter Handke

On se souvient que Peter Handke a eu des mots et des démarches contestables et contestées durant les guerres qui ont ravagé l’ex-Yougoslavie, jusqu’au procès, puis aux obsèques de Slobodan Milošević. Ses prises de position à contre-courant de l’opinion majoritaire ont provoqué, notamment en France, des scandales retentissants… Ce qui est dit reste dit. Mais en publiant Toujours la tempête en 2010, Peter Handke revient sur son terrain, celui de la littérature, pour dépasser ce qui fut une autre « tempête », médiatique celle-là, et recentrer son regard d’écrivain sur le petit pays auquel il se sent attaché par sa mère : la Carinthie autrichienne, où une minorité de langue slovène vit aux frontières de l’actuelle Slovénie.
Peter Handke
Toujours la tempête

Le texte a donc bien un ancrage historique, politique, actuel, mais le projet de Peter Handke le situe ailleurs, il le transpose aux confins du mythe et de la réalité. Le choix qu’il fait de la fiction constitue un projet ambitieux, foisonnant, qui englobe jusqu’aux références chrétiennes – discrètement revendiquées par la mise en exergue d’une citation de Georges Bernanos : « Amère ironie de prétendre persuader et convaincre, alors que ma certitude profonde est que la part du monde encore susceptible de rachat n’appartient qu’aux enfants, aux héros et aux martyrs ». Mais ...

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