Intérieur versus extérieur : les nuances de ce contraste peuvent se refléter sous trois aspects. Réelle non-extériorité sous l’apparente étrangeté radicale, lorsque la cruauté la plus extrême n’est pas le fait de monstres supposés extérieurs à l’humanité, avec cette banalité du mal lui consentant d’être porté par l’homme normal. Une deuxième manifestation se fait jour avec la prédation : le banni, le hors-la-loi, n’est pas simplement « hors », il est également l’ennemi à abattre. L’« intérieur » chasse vers et à l’extérieur, il repousse tout en ayant un comportement de rapace. Trois...
Aux sources du langage politique
Article publié dans le n°1016 (01 juin 2010) de Quinzaines
La violence de masse dans l'histoire
(PUF)
Les chasses à l'homme
(La Fabrique)
Communauté, immunité, biopolitique
(Les Prairies ordinaires)
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