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Un jeu de massacre

    Ce livre est publié sous la rubrique « roman » et celui qui l’ouvre sombre dans la perplexité. Mille quatre-vingt-neuf textes courts : des notations ? des fragments ? des brèves ? On cherche un terme pour désigner ces énonciations qu’on imagine accumulées au fil du temps.
Emmanuel Moses
Le rêve passe (Gallimard (L'infini))
Gabriel Levin
Le tunnel d'Ézéchas et deux autres récits (Le bruit du temps)

Heureusement, Moses nous vient en aide… à moins qu’il ne fasse semblant : « 976. / L’écrivain voulut d’abord sous-titrer son livre “Fariboles”, puis “Calembredaines”, puis “Gali­matias”, puis “Fadaises”, puis “Bouffonneries”, puis “Dégoiseries”, puis “Fanfreluches”. Il opta finalement pour “Journal intime” ». Voilà un choix qui rassure et prend valeur de viatique ! Et comme s’il subsistait quelque ambiguïté : « 1014. / L’essai était un roman. La pièce de théâtre était un roman. Le poème était un roman. Le journal intime était un roman. Les fragments étaient un roman. L’épita...

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