« Voir le monde depuis le comptoir du Shahjahan est un insigne bonheur réservé à bien peu sur terre », confie au narrateur le très philosophe Bose-da, réceptionniste en chef. Tantôt hyperbolique comme celle d’un conte oriental, tantôt classiquement fluide, l’écriture hybride raconte une ville dans la ville, cosmopolite et joyeusement dépravée. Ce n’est pas tout à fait un hasard si l’hôtel, d’une ancienneté presque immémoriale, emprunte son nom à l’empereur moghol cultivé et amoureux qui fit édifier le Taj Mahal. Au bar de l’établissement, les hommes reluquent la jolie strip-teaseuse écos...
Calcutta au centre du monde
Article publié dans le n°1091 (16 sept. 2013) de Quinzaines
Chowringhee
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