A lire aussi

Bref et lumineux

« On l’a étranglée sur une route. » Entre « l’ombre des oiseaux » et les voitures qui vrombissent, « loin des tours ourlées de lierre ou des châteaux décrépits », quelque part dans cette zone sans nom entre « la fin des villes et le début de la campagne », ce petit livre commence à l’envers, par la mort violente de son héroïne. 
Sylvie Aymard
C'est une occupation sans fin que d'être vivant

Anna Mott, la quarantaine fluette, est partie courir dans les sous-bois, car « seule la course lui permet de s’éloigner du reste ». Mais ce matin de novembre, l’éloignement sera radical et sans retour : « Soudain elle sent une grande ombre galopante derrière son dos, aussitôt des mains géantes et impatientes lui saisissent le cou, elle glisse brutalement, la tête déjà inclinée sur le rouge de son écharpe. » Tout va très vite : Sylvie Aymard n’aime pas traîner. Comme Anna, la jeune femme en proie à l’étrangleur, « elle n’essaie pas de gagner du temps, de...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine