Anna Mott, la quarantaine fluette, est partie courir dans les sous-bois, car « seule la course lui permet de s’éloigner du reste ». Mais ce matin de novembre, l’éloignement sera radical et sans retour : « Soudain elle sent une grande ombre galopante derrière son dos, aussitôt des mains géantes et impatientes lui saisissent le cou, elle glisse brutalement, la tête déjà inclinée sur le rouge de son écharpe. » Tout va très vite : Sylvie Aymard n’aime pas traîner. Comme Anna, la jeune femme en proie à l’étrangleur, « elle n’essaie pas de gagner du temps, de...
Bref et lumineux
Article publié dans le n°1084 (16 mai 2013) de Quinzaines
C'est une occupation sans fin que d'être vivant
(Grasset)
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