A lire aussi

Trois femmes piégées

Comment caractériser un envoûtement ? De La Sorcière à Trois femmes puissantes en passant par Rosie Carpe ou Mon cœur à l’étroit, les romans de Marie NDiaye exercent un charme, au sens ancien et magique du terme, et celui-ci n’y fait pas exception. La sorcellerie de l’auteur s’y déploie sur quatre cents pages et quatre générations de femmes, poignante et retorse, à tordre le cœur.
Marie Ndiaye
Ladivine

Pas seulement parce que les personnages s’y métamorphosent quelquefois en grands chiens aux grands yeux noirs, hostiles ou bienveillants. Le sortilège de Ladivine apparaît autrement plus puissant : de sa belle écriture faussement classique, précise et par instants presque prophétique, la romancière fabrique une chaîne. Car c’est bien une chaîne familiale, faite d’amour et de honte, qui dans ce roman lie inextricablement mères et filles, une chaîne terrible que rien jusqu’à la dernière page ne peut rompre – surtout pas la volonté de rompre, laquelle resserre plus inextricabl...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine

Vous aimerez aussi