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Capitales de la douleur

Des capitales de la douleur, des lieux meurtris de la planète, que retient le voyageur qui s’y est rendu ? De passage, détenant trace du passé par des photos ou des pages de diariste, que reste-t-il de son regard porté sur des mondes où règne la violence ? Que garde-t-il de ce qu’il a entr’aperçu, si, comme l’écrit Eluard dans Capitale de la douleur, il faut prendre la main de la mémoire et fermer les yeux du souvenir ?
Adrien Gombeaud
L'homme de la place Tiananmen (Seuil)
Geoffroy De Larouzière-Montlosier
Journal de Kaboul (Bleu autour)
Raphaël Kraft
Journaliste à vélo. Un petit tour au Proche-Orient (Bleu autour)

Grand reporter, soldat en mission extérieure, journaliste à vélo : trois figures de ce que le poète voit sous les traits d’un vagabond qui dénoue la ceinture de sa gorge et prend les échos au lasso. Cette image de quasi-corps-à-corps souligne que le retentissement d’un témoignage personnel ne se confond pas avec la placidité d’un spectacle consignant les choses vues. Tiananmen, Afghanistan, Proche-Orient : ces noms résonnent dans l’imaginaire autant que dans l’actualité. Silhouette d’un homme seul face au char sur une photo mythique, « royaume de l’insolence » où les ...

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