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Casanova écrivain

Rien n’est indifférent ni commun dans l’œuvre majeure de Casanova, ni même peut-être dans ses œuvres mineures. On peut déceler l’artiste, et même l’artiste technicien (1), et le génie dans chaque parcelle de génie. Toulet a consacré des notes d’art et de littérature à des œuvres totalement oubliées de nos jours, puant leur époque, mais qu’il aura vues et qui lui auront inspiré aphorismes, maximes et mainte ironie de race, pouvant valoir en eux-mêmes, voire, sans qu’on s’y attende, renouveler joliment deux ou trois perspectives cavalières.

Idem pour le polygraphe Casanova. Qu’il ait publié, par exemple, en 1788 et en cinq tomes, sans voir venir ce qui venait, Icosameron ou Histoire d’Édouard et d’Élisabeth qui passèrent quatre-vingt-un ans chez les Mégamicres habitants aborigènes du Protocosme dans l’intérieur de notre globe (manuscrit miraculeusement réchappé d’un noir orage et traduit en français de « l’anglois » par notre Vénitien) vaut seul le déplacement. Qu’il ait vilipendé Rousseau ou analysé à sa manière Bernardin de Saint-Pierre ou La Henriade (mais oui !) de Voltaire, ou le bi...

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