Martine. C’est le prénom de la femme qui chronique ici son malaise, ses thérapies, son lien avec sa mère. Quoi de plus banal ? Le prénom, la dépression, les journées ternes au lit devant les séries télé, tout est terriblement ordinaire, voire ennuyeux. Les phrases s’enchaînent avec des airs de tourner en rond, des syllogismes plus ou moins absurdes, des définitions incrustées, des parodies facilement repérables (« Longtemps je suis restée allongée chez ma mère »).
L’histoire familiale elle-même n’a rien d’extraordinaire : Martine ne connaît de son pèr...
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