Verticales

Tous les films sont des Aliens

Il faut pouvoir regarder quelque chose « jusqu’à la fin avant d’en parler », nous avertit l’auteure au commencement du livre. Comme ce n’est guère possible avec sa propre vie, elle va raconter des ...

Pour saluer (de nouveau) Melville

On ne compte plus les romans fondés sur la reprise d’un personnage appartenant à une fiction antérieure, qui en poursuivent les aventures ou en modifient le destin. Il existe plusieurs Monsieur Bov...

Derrière les mots de tous les jours

Martine. C’est le prénom de la femme qui chronique ici son malaise, ses thérapies, son lien avec sa mère. Quoi de plus banal ? Le prénom, la dépression, les journées ternes au lit devant les séries...

Un malheur allemand

L’Allemagne est devenue sa propre mémoire, c’est ce dont témoigne le présent livre d’Alban Lefranc : puissant, intense et d’une violence cristalline, il mène au cœur de cette extraordinaire tension...

D’un coeur l’autre

Lien, pont : la métaphore n'est pas gratuite. L'un des précédents romans de l'auteur s'intitulait Naissance d'un pont et racontait la construction d'un édifice quasi babélien, en une terre assez se...

Une Pénélope aux mains fines

Tout ce qu’on lit dans La Lune dans le puits s’est déroulé dans des lieux réels nommés en haut de la page pour chaque récit : Athènes, Beyrouth, Jérusalem, Ramallah, Alexandrie, Tanger, Tunis, Alge...

"Le labyrinthe de l'intimité"

La maison de Villerville est, avec le frère et quelques autres figures, l’un des personnages importants de ce nouveau roman d’Arnaud Cathrine. Les précédents étaient des textes à plusieurs voix, fa...

Poétique de la faille

« J’ai l’impression que je ne fais pas partie du monde », déclare la narratrice dès l’avertissement initial. Et pourtant, comme tout un chacun, elle y est. Plus exactement, elle est au monde et tâc...

La chasse aux fringues

Un sixième titre inattendu ouvre la fin du parcours : « Njihe& ». Commentaire : « Le rapport à l’écriture est immédiat : graver/effacer. […] Qui n’efface pas n’écrit pas. […] Et le chat, appelé...

Avec le diable

« Tout commence pour moi début juin 1981, place Mouffetard, au cours d’une soirée improvisée entre étudiants, à la terrasse d’un restaurant pas cher. » Il y a là un étudiant japonais de trente-deux...