Les six derniers films d’Ozu sont les seuls qu’il ait tournés en couleur. Comme auparavant avec le cinéma sonore, Ozu n’était pas pressé d’embrasser cette nouvelle technologie. En 1958, il céda toutefois à la pression de son directeur de studio : Fleurs d’équinoxe fut donc tourné en couleur. Ozu manie une palette très personnelle. Le rouge est à l’honneur, représenté notamment par l’emblématique théière.
Le passage à la couleur occasionne dans l’œuvre du réalisateur une reprise à nouveaux frais de ses sujets préférés. Trois des six films se présentent comme des <...
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