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Deux solitaires

Un écrivain au style négligent, sentimental et ennuyeux, incarnation de la molle complaisance de l'Autriche réactionnaire et catholique envers elle-même : Thomas Bernhard, dans "Maîtres anciens", n'épargne pas les critiques - les invective par la voix du critique Reger - à l'encontre d'Adalbert Stifter. Pourtant nombre d'écrivains, de langue allemande ou non, ont célébré la prose de "L'Eté de la Saint-Martin" - "der Nachsommer", également traduit par "L'arrière-saison" (Gallimard, 2000) -, son long roman d'éducation élégiaque, publié l'année de "Madame Bovary", en 1857.
Adalbert Stifter
Le sentier forestier et autres nouvelles (Les Belles Lettres (Bibliothèque allemande))
Dorian Astor
Nietzche : la détresse du présent (Gallimard (Folio essais))

Adalbert Stifter est né en 1805 à Horni Planá, un bourg aujourd’hui situé en République tchèque, alors appelé en allemand Oberplan, sur la Moldau, dans la forêt bavaroise (la Böhmerwald), tout près de la frontière actuelle entre la Bavière et l’Autriche. Une région de moyenne montagne, couverte de forêts sombres que Stifter décrit dans sa nouvelle « Le sapin aux inscriptions », et dont il garde la nostalgie sa vie durant. Il a exploité ses connaissances en botanique et en géologie, acquises lors de ses études à Vienne, pour évoquer, avec d’infinies nuances, et une sens...

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