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Devoir de mémoire

En historien scrupuleux et narrateur habile, Gilles Kepel s’adresse à son père, Milan K., pour lui raconter l’histoire de son grand-père et la sienne et, à travers elles, l’histoire tourmentée d’un pays au XXe siècle – l’actuelle Tchéquie –, dans une recherche d’un temps perdu qui ne le fut pas pour les vivants.
Gilles Kepel
Enfant de Bohême

L’histoire serait-elle la mémoire de ce que l’on n’a pas vécu ? Dans ce livre, elle serait l’équivalent d’une mémoire individuelle qui, remontant sur plusieurs générations, s’opposerait au cours embrouillé d’une histoire collective où elle se perd. Derrière l’histoire, ou plutôt les nombreuses histoires que retrace patiemment Gilles Kepel, se profile aussi une mythologie personnelle, un totémisme familial de l’ensauvagement (l’ancêtre, le père du grand-père, était garde-chasse), dont la figure tutélaire, le sanglier, contraste puissamment avec l’amour des lettres, de la poésie, du théâtr...

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