Au lieu de concevoir une banale biographie élogieuse de son père, dont deux générations d’hispanistes suivirent passionnément les cours au Collège de France après avoir lu son ouvrage capital sur Érasme et l’Espagne (1937), Claude Bataillon nous ouvre ici les carnets personnels et dossiers que celui-ci a laissés sur les événements politiques où il a pris quelque part. Une nouvelle image, plus intime, s’y fait jour.
Et d’abord celle d’un homme qui ayant traversé les deux guerres en a été profondément marqué de diverses façons. Né en 1895, il s’était trouvé ajourné en 1914...
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