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Fin du joug structuraliste

 Anthropologue, spécialiste du monde kanak, proche de Jean-Marie Djibaou, Alban Bensa s’en prend – avec mordant et érudition – aux structures, chères à Lévi-Strauss, qu’il accuse de figer les comportements humains, de masquer les contradictions des conduites des individus incarnés. Ce droit d’inventaire – remarquablement informé – met à mal bien des idées reçues de l’héritage structuraliste. De fait, réintroduire l’histoire effective au centre de l’ethnologie, c’est replacer les sujets au cœur du monde vécu, briser les barrières entre le « savant supposé savoir » et les populations observées.
Alban Bensa
Après Lévi-Strauss. Pour une anthropologie à taille humaine

Ce riche livre d’entretiens constate que Marx, Weber ou Simmel analysent le monde à partir de son histoire. Puis, après un tournant survenant autour des années 20-30, les sciences sociales ont la prétention – calquées sur le modèle des sciences naturelles – d’élaborer des « lois sociales générales ». Mauss puis Lévi-Strauss autonomiseront la société par rapport à l’histoire, considérant qu’un ordre symbolique – porteur d’universaux comme le don, le contre-don, le sacrifice… – englobe les sociétés concrètes. Après sa rencontre avec le linguiste Jakobson, Lévi-Strauss va traiter ...

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