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L'aventure de la psychothérapie institutionnelle

La psychiatrie, si l’on veut bien s’extraire de ces conceptions contemporaines qui se croient à même de la réduire à des répertoires de diagnostics destinés à ne pas entendre et à ne pas voir la folie, constitue un carrefour où se rencontrent la réfexion théorique sur cette entité et sur la praxis qu’elle implique ; le regard sur l’histoire et les modalités de sa prise en compte au fil des époques ; les scansions politiques enfin qui font alterner le souffle de la liberté et du respect d’un être, quel que soit son état psychique, mais aussi la menace toujours présente de cette asphyxie obscurantiste, porteuse de barbarie, dont on ne rappelle jamais assez qu’elle a condamné entre 1940 et 1945 des dizaines de milliers de malades mentaux à mourir de faim.
Olivier Apprill
Une avant-garde psychiatrique. Le moment GTPSI (1960-1966)
(Epel)

C’est de la prise en compte de ce croisement, de ses attendus et de ses exigences éthiques qu’est né le courant dit de « la psychothérapie institutionnelle », dont il a été question à plusieurs reprises dans les colonnes de La Quinzaine littéraire (QL nos 849, 953, 1 058 et 1 069). Comme le rappelle Franck Chaumon dans la brillante préface qu’il donne au livre d’Olivier Apprill, ce courant procède de ce que l’on a appelé la « révolution psychiatrique française de l’après-guerre », que l’on peut d’abord inscrire dans le sillage de celle, première et l...

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