Les moissonneurs des épis d’orge, un inconnu boiteux qui dessine avec ses plumes et ses pinceaux, le veau à la broche et le glanage du lendemain : c’est une bribe de campagne loin de tout, une poignée de manants sensibles aux couleurs et aux senteurs, tout cela jusqu’au soir de l’incendie des écuries. Sous les panaches de fumée, une « humeur hardie et bagarreuse » s’empare de ces cœurs simples devenus conjurés, qui mettent deux hommes au pilori et qui tondent une femme.
Dès l’ouverture, le roman de Jim Crace séduit par l’écriture – introduite par quelques ...
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