En l’occurrence, une grenade. Christian Doumet chronique la lente métamorphose de ce fruit sans âge, « sa contenance un peu joufflue, poupine et rose / couperosée de traînées jaunes ocre rouges bistre » qui finit par tourner à la « vieille lune », en explore les connotations, les métaphores. La grenade, incarnation de la fécondité (voire de la richesse) avec ses innombrables grain(e)s, mais aussi de l’impermanence (qui lui a valu une place de choix dans les vanités), candidate possible au titre de fruit défendu. C’est aussi ce qui est prêt à éclater. C’est une roche rou...
La grenade, fruit de l'oubli
Article publié dans le n°1111 (01 sept. 2014) de Quinzaines
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