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La matière de l’ennui

Considérer la question de l’ennui, ses figures, ses avatars littéraires, permet peut-être de fouiller d’une manière transversale et subtile le tissu du roman, la trame même de ses intentions. Le concept est en effet à mesure d’homme, il définit un périmètre qui, par son contour même, recouvre une histoire sociale et affective de la littérature.

L’ennui, figure littéraire 


Explorer les vertiges, les abîmes, les manques, le désœuvrement, la perte d’intérêt, la monotonie, constitue l’effort constant de la littérature. N’a-t-elle pas depuis toujours un rapport permanent avec ce sentiment-là, n’a-t-elle pas, par son obsession même, pour dessein secret d’en terminer avec ce calvaire de l’ennui, de le fouiller, de l’explorer, d’en découdre avec lui ? Ne pourrait-on dire que l’ennui est à la fois le sujet, la cause et l’ennemi de la littérature ? À moins qu’il ne soit, par son exigence, son péril même, son...

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