Ce point de départ pouvait conduire à une sorte d’arrogance, de parti pris facile pour fustiger, ironiser, et, évidemment par les temps qui courent, en profiter pour affirmer une sorte de supériorité culturelle de ceux qui boivent sur ceux qui se l’interdisent. Mais l’auteur est plus subtil que cela, il dessine pièce par pièce, chapitre après chapitre, une réflexion sur celui qui boit et sur l’histoire même de l’ivresse. Sa façon d’explorer son sujet est donc par nature dialectique. Qu’interdit-on quand on interdit de boire, quelle est cette liberté dont on peut jouir dans une partie du ...
Histoire d'un buveur
Article publié dans le n°1158 (01 oct. 2016) de Quinzaines
Boire et déboires en terre d'abstinence
(Hoëbeke)
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