Il faut saluer ce texte à plus d’un titre. D’abord parce qu’on y entend une voix. Ce monologue dramatique, c’est en effet la voix d’Ana, une voix de femme écrite par une femme, une voix, une façon poétique, évocatrice, narrative, une voix redevable à l’univers du conte, à cette forme de naïveté dépouillée et directe des conteurs orientaux. Mais, au-delà de cette voix, dont on imagine bien comment elle peut occuper l’espace scénique, ce qui frappe, c’est ce que cette femme raconte : l’histoire brutale d’une fille de quinze ans qui, un jour, au retour de l’école, cartable en...
La libération par les mots
Article publié dans le n°1150 (02 mai 2016) de Quinzaines
Ana ou la jeune fille intelligente
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