Qui mieux que Titus-Carmel, travailleur infatigable des séries et des suites, pouvait chanter « la mer, la mer toujours recommencée » chère à Paul Valéry ? C’est un chant en trois grands mouvements qui a la lancinance hypnotique du « ressac » éponyme.
Les poèmes concentrent des évocations marines attendues sans que jamais elles deviennent convenues. Tour à tour troupeau, muraille, nappe, miroir, la mer déploie son infinie plasticité et éveille l’imaginaire qui va avec. Un corps immense, porteur de vie et de mort, qui traite souvent l’homme avec violence, ...
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