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La vie et l’oeuvre de Musil

Dans sa substantielle biographie de Robert Musil - la première en France -, Frédéric Joly dissipe d'emblée une possible erreur d'appréciation : pas de nostalgie des fastes de la Vienne impériale chez l'écrivain autrichien. A Vienne, en 1910, note-t-il, les novateurs « irrécupérables », comme Musil, Freud, Wittgenstein ou Schönberg, « ne sont pas courtisés par le pouvoir » et travaillent tous dans « dans le retrait et la solitude ».
Frédéric Joly
Robert Musil. Tout réinventer
(Seuil)

Musil va forger pour sa part, dans les années trente, le terme ironique de « Kakanien », « de Cacanie », à partir de l’acronyme officiel « k. und k. » (« kaiserlich und königlich », « impérial et royal ») qui servait à désigner la monarchie austro-hongroise (1867-1918). Ulrich – « l’homme sans qualités », le « héros » du roman, si l’on peut employer ce terme, « en congé de la vie » – considère cette flageolante construction bureaucratique qu’est la Cacanie, à la veille de la guerre qui va précipiter sa fin, avec une froide indifférenc...

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