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Qu’en est-il du rapport de Lacan à la philosophie, de la place de celle-ci dans son œuvre ? À la différence de Freud, qui tenait les philosophes et la philosophie à distance, allant jusqu’à leur reprocher leur indigence dès qu’il était question de psychologie, Lacan n’a cessé, son œuvre durant, de fréquenter les philosophes, les anciens comme les modernes. Alain Badiou, qui publie ici le séminaire qu’il tint en 1994-1995, propose d’apporter quelques réponses à ces questions.
Alain Badiou
Le Séminaire. Lacan. L'antiphilosophie 3. 1994-1995
(Fayard)

D’entrée de jeu, Badiou prend Lacan au mot : loin de chercher à se faire passer pour un philosophe, Lacan s’était dit, c’était en 1980 dans le temps de la dissolution de son école, « antiphilosophe », déclarant sans détour qu’il s’insurgeait contre la philosophie. À ce titre, Badiou rapproche Lacan de deux antiphilosophes contemporains dont il a étudié le profil dans des séminaires précédents, Nietzsche d’une part, Wittgenstein de l’autre. Tous les trois, mais chacun à sa manière, se mettent en travers du chemin de la philosophie. Qu’en est-il de l’antiphilosophie de Lacan...

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