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Le chemin de la vie

Des Filles de la campagne, premier roman, à Fille de la campagne, ces mémoires qu’Edna O’Brien « s’était juré de ne jamais écrire », il y a un demi-siècle. Il y a aussi ce singulier, qui distingue l’autobiographie de la fiction, encore que la séparation ne soit pas totale, tant l’œuvre est nourrie d’une existence tumultueuse où se mêlent la force incontrôlable des passions et la farouche ténacité de l’écrivain.
Edna O'brien
Fille de la campagne. Mémoires

Long chemin, soigneusement balisé dans un récit organisé en séquences courtes, où la chronologie cède souvent le pas à la rêverie, où la mémoire, selon la belle formule de John McGahern, « devient l’imagination ». Long chemin, de la demeure de Drewsboro, à Tuamgraney dans le comté de Clare, « une source d’inspiration », aux salons littéraires de Londres, et à cet hôtel particulier de Chelsea, 10 Carlyle Square, où passeront les personnages célèbres de la scène, de l’écran, de la vie politique ou littéraire, de Robert Mitchum à Patrick Magee, du Premier ministre Harold...

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