De ces onze nouvelles, une seule, « Manhattan pot-pourri », nous conduit en terre étrangère et, pourtant, c’est celle où Edna O’Brien nous mène au plus près de la réalité insaisissable de l’amour, qui se confond ici de belle façon avec la création littéraire. Une ville, New York, plutôt que la campagne, parce que « le baiser ou la parole d’engagement se perdent dans l’immensité ou l’indifférence de la nature ». Donc, « par bien des côtés, il n’y a pas meilleures dépositaires que les villes pour une histoire d’amour », comme celle fièvreuse et désordonnée de ...
Doux-amer
Article publié dans le n°1054 (01 févr. 2012) de Quinzaines
Saints et pêcheurs (Saints and sinners)
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