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Doux-amer

Le titre ne renvoie pas à un classement, les « saints » d’un côté, les « pécheurs » de l’autre, mais sonne plutôt comme le rappel salutaire des deux postulations qui coexistent au cœur de la créature humaine : la sainteté (un peu), le péché (davantage). Or ces notions ne correspondent pas vraiment à la réalité d’un terrain psychologique d’où la religion a parfois été écartée. Ceci dans le cadre d’une émancipation féminine qui, en Irlande sans doute plus qu’ailleurs, s’est depuis longtemps heurtée à un catholicisme envahissant et borné.
Edna O'brien
Saints et pêcheurs (Saints and sinners)

De ces onze nouvelles, une seule, « Manhattan pot-pourri », nous conduit en terre étrangère et, pourtant, c’est celle où Edna O’Brien nous mène au plus près de la réalité insaisissable de l’amour, qui se confond ici de belle façon avec la création littéraire. Une ville, New York, plutôt que la campagne, parce que « le baiser ou la parole d’engagement se perdent dans l’immensité ou l’indifférence de la nature ». Donc, « par bien des côtés, il n’y a pas meilleures dépositaires que les villes pour une histoire d’amour », comme celle fièvreuse et désordonnée de ...

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