Freud écrit cela en 1936, trois ans avant sa mort, mais cinquante ans plus tôt déjà, en 1886, il écrit à sa fiancée, Martha Bernays, qu’il a détruit toutes ses notes des quatorze années précédentes, que tout ce qui fait partie du passé, d’avant sa rencontre avec elle et le choix qu’il a fait de sa profession, « est mort depuis longtemps » ; il n’a pas l’intention de dispenser ses futurs biographes de leurs tourments, de leur rendre « la tâche trop facile » : il précise qu’il se réjouit « des erreurs qu’ils commettront ». On devrait...
Le défi d'une biographie impossible
Article publié dans le n°1122 (16 févr. 2015) de Quinzaines
Devenir Freud
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