Le point de départ de ce livre est l’adoption en 1723 par le Parlement anglais du Black Act, sous l’impulsion du gouvernement « whig » de Robert Walpole. Cette loi rend le délit de braconnage passible de la peine de mort, mais aussi le fait de pénétrer armé, le visage noirci, dans un parc ou un domaine aristocratique, dans une forêt royale comme celle de Windsor. Cet arsenal répressif crée d’autres délits comme le vol de bois, la destruction de clôtures ou de viviers à poissons ; il prévoit une cinquantaine de crimes faisant encourir à leurs auteurs la peine de mo...
Le droit du plus fort
Article publié dans le n°1105 (16 mai 2014) de Quinzaines
La guerre des forêts. Luttes sociales dans l'Angleterre du XVIIIe siècle
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