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Le grand poème shakespearien

Pourquoi un poète renonce-t-il à sa souveraineté en se pliant aux contraintes de la scène ? That is the question, celle que se posent tous les poètes lecteurs de Shakespeare. La réponse esquissée par Michael Edwards ouvre un vaste champ de questions solidaires, à commencer par celle de la langue, « ce rapport intense avec la vie du langage dans la bouche et dans l’oreille ». Mais lui, le poète poéticien navigant entre deux idiomes, pourquoi a-t-il choisi le français pour revisiter cette œuvre où « Shakespeare donne libre cours à son désir d’entendre l’anglais dans la plénitude de son existence » ?
Michael Edwards
Shakespeare : le poète au théâtre
(Fayard)

L’usage du français s’explique à première vue aisément. Shakespeare : le poète au théâtre est issu des cours de l’auteur au Collège de France et de deux essais, parus dans les Cahiers élisabéthains et dans le Shakespeare poète de la Société Française Shakespeare. Dans ce dernier recueil il côtoyait à nouveau Yves Bonnefoy dont il fut l’un des plus éminents traducteurs. L’article des Cahiers explorait la double origine, germanique et latine, de la langue anglaise. En l’absence de précision autre, on suppose que Mr Edwards a traduit lui-même les...

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