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Le lieu secret de l'âme

« Je suis seul désormais avec moi-même dans la chambre de mon cœur. » Ainsi Jean-Louis Chrétien exprime-t-il le «  basculement » caractéristique de la modernité – « la perte de l’horizon mystique » et la « profanation », autrement dit la banalisation de l’espace intérieur. Par un processus qu’il fait commencer avec la condamnation de Fénelon et du quiétisme en 1697, nous aurions perdu le sens de « cette vacuité hospitalière où Dieu peut habiter », n’ayant plus à offrir que le lieu désert d’un moi solitaire, arrogant et malheureux.
Jacques Julliard
Le choc Simone Weil (Flammarion (Café Voltaire))
Jean-Luc Marion
Courbet ou la peinture à l'œil (Flammarion)
Jean-Louis Chrétien
L'espace intérieur (Minuit (Paradoxe))

Jean-Louis Chrétien est un philosophe reconnu (La Voix nue. Phénoménologie de la promesse, 1990) ; c’est en même temps un homme de foi ; ses travaux, qui mêlent philosophie (surtout platonicienne), poésie (de préférence anglaise) et théologie, suscitent l’admiration devant l’habileté du discours apologétique, et inspirent de la perplexité quant à la visée de l’ensemble. Dans son dernier et dense ouvrage, L’Espace intérieur, il invite à redécouvrir la force de ce qu’il appelle la « topique chrétienne », en d’autres termes la représentation spatiale pl...

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